Historique

Jean-Pierre Nergararian, avec trois amis d’enfance, décidèrent en 1963 de créer un ensemble traditionnel avec quelques instruments, tels que le doudouk, le tar, le saz et le oud. Entreprise laborieuse, puisque n’ayant presque aucune connaissance de ces instruments, outre par l’écoute de quelques rares disques d’Arménie, et des acquis pour certains, en musique occidentale. Vers les années 1965, commencèrent à venir en France des musiciens d’Arménie. Lors des tournées de ceux-ci, ils purent occasionner des échanges, communiquer, établir des rencontres furtives, et recueillir quelques notions pédagogiques. Un long chemin s’ensuivit durant de nombreuses années ; la quête pour atteindre leur objectif fut fructueuse puisque ces quatre amis créèrent leur groupe qu’ils intitulèrent "L’ensemble Sayat Nova", nom de l’icône incontestée des Achoughs arméniens.
Ils furent ainsi, en France, des précurseurs, puisque d’autres jeunes Arméniens s’intéressèrent à ce mouvement, et quelques autres groupes purent ainsi se former, à Paris et en province. Durant de longues années, l’effectif de l’Ensemble Sayat Nova se fit de plus en plus dense, tous passionnés et déterminés pour une expression traditionnelle avec le chant, et leurs instruments alors diversifiés puisque d’autres s’y étaient ajoutés, tels que le kamantcha, le kanun, le dehole, le saz, le dap, le chvi, le bloul, le zourna et le parkabzouk.
L’Ensemble Sayat Nova, reconnu pour la qualité de son répertoire, rencontra de nombreuses sollicitations pour de multiples prestations à Paris, en province et à l’étranger.
En 1983, à la suite de quelques mouvements de musiciens, l’Ensemble s’intitula "Djivani" et se compose depuis de sept musiciens et une chanteuse.
L’ensemble est convié pour de nombreux concerts tant en France qu’à l’étranger et remporte de vifs succès auprès d’auditoires avertis ou cherchants des sonorités d’un ailleurs proche ou lointain.

décoration arménienne