dehol

  • description organologique
    C'est un tambour à deux faces. Le corps est traditionnellement en bois, mais divers matériaux peuvent être utilisés. Les deux peaux animales sont cousues  sur deux cercles métalliques lesquelles sont mises en tension par une corde les reliant. Une baguette arrondie sur son extrémité est parfois utilisée.
  • histoire & jeu
    Le dehol semble être un instrument récent, son apparition datant de la fin du 19e siècle. Il est dérivé du gros davul turc, ayant luimême été à l’origine de la grosse caisse occidentale.
    La frappe est très riche de coups différents : on joue avec les doigts, on claque ses doigts contre la peau ou on frappe à pleines mains. Les deux faces sont utilisées alternativement et l'instrument est parfois tenu par une cordelette passée  autour de l’épaule.
    Le dehole est maintenant l’instrument de percussion principalement utilisé dans le Caucase. Sa sonorité  permet de nombreux effets. Le  percussionniste  a bien sûr pour rôle de tenir le rythme ; il peut toutefois donner libre cours à des plages d’improvisation et créer nombre de figures rythmiques.

Dehole

Instruments :
dehole


Longtemps danseur dans un des plus anciens ensembles de la capitale, après un dernier rond de jambe, quittant les planches de la danse arménienne, c’est tout naturellement que Eric Ricci-Kismichian se tourne vers la musique, choisissant avec enthousiasme d'être le nouveau percussionniste de l’Ensemble Djivani.

Il décide aussi de parfaire son expérience à une autre percussion, le dap, et devient quelques temps, disciple d’un éminent maître iranien. Instrument bien plus ancien que le dehole, de puissance moindre, et de sonorité plus douce et nuancée, idéal pour accompagner les chants des achoughs, Eric Ricci-Kismichian aime aussi soutenir les rythmes raffinés avec le dap. Musicien confirmé, il fait partie depuis 1998, de l’Ensemble Djivani.

Eric Ricci-Kismichian

Instruments :
dehole dap